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Rodoric reconstitution

31 janvier 2010

Rudéricus : Romain tardif IV ième Aprés JC

Rudéricus : Romain tardif IV ième

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Descriptif de mon équipement Romain tardif iV iéme siécle , légion palatine ''Herculiani''

 Casque Berkasovo 2 ( Thorkil)

 Cingulum (ceinturon par Réchignac JM Ebert)

 Scutum (bouclier) (de cannes et batons)

 Thoracomachus (par Barbara )

 

Le thoracomachus

 protection sous l'armatura(armure) , composée de cuir et plusieurs couches de lin (ici5) . A ce thoracomachus sont fixées des ptéruges

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Rudéricus sans l'armatura

Thoracomachus en cuir marron et avec des ptéruges rouge: il s'agit d'un Thoracomachus léger d'officier

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En tunique

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 Rodoricus, Primicerius (centurion primicier) commandant de la première cohorte des Herculiani. Le Primicier est le plus important des centurions et se trouve dans de nombreux corps militaires de prestige. Celui-ci peut se placer le cas échéant au nombre des officiers d'état-major, et commande en second juste sous le Tribun. A la bataille, il dirige un peu plus de 400 hommes en première ligne. Rodoricus est vêtu de la "paratura", l'uniforme d'apparat que celui-ci porte dans les grandes occasions; lors des cérémonies cultuelles de l'armée, en revue devant l'empereur et dans les grands espaces publics définis par les règlements impériaux et par la loi (forum, procès publique, au palais impérial, dans les grandes capitales...) - Voir Jean Lydus et le Code Théodosien - . A son niveau, sa tunique est nécessairement d'un blanc pur, et ses décorations, orbiculi et clavii sont à l'inverse des autres soldats de pourpre véritable. Les motifs pourraient être également rehaussés de fils d'or et d'argent. Ce Primicier est coiffé du bonnet pannonien qui, à l'époque romano-tardive chapeaute tous les militaires et même les empereurs. Celui-ci peut être de peau ou de feutre (Cynesius de Cyrène). Le baudrier et son Cingulum, le ceinturon exclusivement militaire sont ornés de raidisseurs, boucles et plaque-boucle d'argent et d'or avec pierre semi-précieuse enchassée et montés sur cuir rouge. De même l'usage de ces matières précieuses sont réglementés au fil du temps, et tous les militaires n'y ont pas accès. Les éléments du ceinturon sont originaire des environs de Trèves, et le couteau comme son fourreau est typique du limes rhénan entre la seconde moitié du IIIe siècle et le IVe siècle. Comme l'épée, la poignée est en ivoire, les ferrures en argent partiellement doré. De par son statut et la "solde" qui lui est versé, le Primicier gravite très haut au dessus du simple soldat...

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Photos de Jean Marc Dutertre ( Copyright all rights reserved)
Rodoric en version centurion des Herculianis

sources

photos des tétrarques à Venise:Cuirasse et ptéruges , 4iéme siècle aprés JC

 

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Casques Berkasovo II

 

casque Berkasovo 2 , fabriqué par Thorkil

Casque de parade et de combat daté du IV ième siécle (320 après JC): utilisé par la cavalerie et trés certainement par l'infanterie

Mon casque : photos de Thorkil . coque acier , forgé à la main et une couche de 0,3 mm en laiton

Inscription Iniana vicit : Licinius (ennemi de Constantin) vaincra

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L'original

Photos du casque original

 Ce type de casque était revêtu dune plaque d'argent dorée

 Pour le mien nous avons utilisé du laiton

 l'inscription sur un côté est encore bien visible (Licinius , ennemi de Constantin)

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Cingulum (ceinturon)

le légionnaire Romain est trés fier de porter son ceinturon : c'est une pièce importante du costume civil et militaire

des photos de J M Ebert (Réchignac) , l'artisan qui les a réalisées:

Raidisseur

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le mordant (qui fait pendre le bout du ceinturon)

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La contre plaque

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la boucle du cingulum (type Colchester)

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Scutum (bouclier)

Bouclier avec l'épisème des Herculiani iuniores , légion palatine (Magister Militum Praesentalis I)

copie des épisémes (l'aigle de la Leg II Herculiani iuniores est reconnaissable)

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mon scutum (bouclier)

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Armatura: Lorica Hamata

 

Armatura : Lorica Hamata: armure de maille

 

Berkasovo II pour le casque

 

hasta (lance)

 

Epauliéres

 

Scutum (Bouclier) avec episéme (symbole) de la légion des Herculianis (un aigle)

 

Campagi (chaussures) de type Doura Europos

 

Bandes molletières

 

On peut voir la Spatha (épée) et le cingulum (ceinturon) et la plaque boucle de type Colchester ,des épaulières armées inspirées de la numismatique

 

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Avec les cnémides (protection de tibia): jambières tardives type Kunzing-Alsace encore partiellement visible sur un des mosaiques du grand palais de Constantinople

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de face

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Armatura : Lorica Squamata

Lorica Squamata : Armure d'écailles

Equipement d'officier avec

-Lorica Squamata

-casque Berkasovo II

-Cnémides (protection de tibias)

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Avec protection du bras droit : La MANICA

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Avec casque de Coblence

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Thoracomachus pour infanterie lourde:

texte :

XVI - Présentation du Thoracomachus.
Anonyme DE REBUS BELLICIS. Fin du IVe siècle.


Parmi toutes les inventions à usage militaire que les anciens, dans leur
prévoyance, ont élaborées pour la postérité, ils ont aussi présentés, contre
le poids et le frottement des armes, le thoracomahcus, étonnamment commode
pour soulager le corps. Car ce type de vêtement, confectionné en feutre , à
la mesure et pour protection de la poitrine humaine, a été conçu, sous
l'inspiration de la crainte et avec une ingéniosité magistrale, à partir de
laines douces ; Il évite d'abord, lorsqu'on le revet, que la cuirasse, la
cotte de mailles, ou leurs équivalents ne blessent les corps fragiles par
les frottement dus au poids, et permet d'autre part aux membres du
combattant ainsi vêtu de supporter leurs épreuves grâce à un tel allégement,
au milieu des dangers de la guerre et du mauvais temps. Et pour éviter que
le même thoracomachus, fouetté par la pluie, n'impose à son porteur une
charge alourdie, il conviendra d'en revêtir la surface de peaux de Lybie ,
bien façonnées à la mesure de ce même thoracomachus . Quand donc, comme nous
l'avons dit, il aura passé ce thoracomachus - qui tire son nom de
l'expression grecque désignant la protection du corps - quand en outre il
aura mis des "socques", c'est à dire des chaussures et des jambières
ferrées, coiffé le casque, serré à son coté le bouclier ou le glaive, et
qu'il tiendra bien en main ses lances, le soldat sera tout à fait armé pour
affronter le combat d'infanterie."

Annonyme Byzantin "Des Stratégiques". VIe siècle
Extrait: Description du Peristithidion:

"Les casques, les cuirasses et les jambières devait être suffisamment fortes
pour se préserver des blessures, tout en n’étant pas excessivement lourdes
pour éviter d’épuiser le soldat avant qu’il n’entre en action. Les armures
devaient offrir une protection non seulement en raison de la résistance de
leurs matériaux, mais également du fait de leur conception et de leur
confort. Il devait aussi y avoir un espace entre l'armure et le corps.
Celle-ci ne doit pas être portée directement sur les vêtements ordinaires,
comme certains le font , afin de diminuer le poids de l’équipement, mais sur
un vêtement d’au moins un doigt d'épaisseur . Il ya deux raisons à cela. Là
où il est en contact avec le corps, le métal dur, ne doit pas irriter, mais
doit épouser et envelopper confortablement le corps humain. En outre,
l'armure permet d’éviter aux missiles ennemis de toucher la chair grâce au
métal, à sa conception et à son confort, mais également parce que le métal
de l’armure est tenu loin de la chair. De ce fait pour que les matériaux
bruts n’irritent pas la peau, les soldats doivent porter un vêtement
rembourré sous ceux-ci comme nous le recommandons pour les cuirasses et les
autres équipements. L’épaisseur de l’habit rend également plus difficile aux
missiles de pénétrer ou du moins de pénétrer profondément dans le corps

 Exemple : Tibérius avec une armatura lourde de 1ere ligne:

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Légionnaire et le Vexilum

un honneur de porter le vexilum de la légion

Tibérius

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Iconographie de légionnaires

Ravenne : légionnaire avec des braies larges , ptéruges et spatha

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Stéle de Lepontius (IV iéme)

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Arc de triomphe de Dioclétien ; le soldat de gauche porte une armure de maille et lautre à droite d'écailles

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Sources écrites sur le légionnaire tardif

 XIX - L'appareil militaire.

"Lorsque l'appareil militaire recherche les combats, pour qu'une foule
compact de soldats n'en affaiblisse pas l'efficacité dans la confusion des
rangs, le chef devra le disposer en trois formations espacées, de manière
que chacune de ces formations ne présente pas plus de deux mille hommes;
autrement la multitude compacte, entrainée à sa propre perte par l'abondance
de ses moyens, serait écrasée par ses forces même. Il conviendra cependant,
pour la traversée des étendues glacées , de munir les soldats de la
protection du Thoracomachus et de les armer de tous les autres équipements
défensifs conformes à ce qu'exige l'usage de leurs membres pour qu'ils
puissent à la fois supporter le froid et affronter les projectiles (...)"
Anonyme DE REBUS BELLICIS. Fin du IVe siècle.

Traduction: Groupe de recherche d'Histoire romaine de l'Unniversité des
Sciences Humaines de Strasbourg, sous la direction d'Edmond Frézouls. Texte
latin établi par E. A. Thompson. Révision par R.I. Ireland éditions et A.
Giardina. Texte intégral

Héléne Jouffroy, "Le De rebus bellicis, source d'histoire militaire?" Col.
Centre d'études romaines et Gallo-Romaines. Nouvelle série, N°26. "l'Armée
Romaine de Dioclétien à Valentinien Ier". Actes du congrès de Lyon. 2002.
Sous la direction de Yann Le Bohec et catherine Wolff. Diffusion De Boccard
2004.

"Livre I, 12, 3-6:

En temps de paix, ils (les soldats) s'enveloppaient dans des casaques de
peaux pendant des épaules aux mollets ; il en décoraient ce qu'on appelle
les podeônes - l'emplacement des pattes - Ils appelaient ces casaques
"globae", c'est à dire "dépouilles" car dépouiller se dit en latin globare.
4. La coutûme était que non seulement les soldats en armes, mais aussi les
généraux s'habillent de cette manière. 5. Les soldats d'aujourd'hui imitent
les barbares, qui en retour cherchent eux-même à les imiter; Seul font
exception les gardes du palais - on les appellent en latin [i]excubitores,
c'est à dire "gardes éveillés"; Tibère César fut le premier après Romulus a
utiliser ce système - Cet équipement s'est maintenu comme je l'ai dit, depuis
Romulus, son origine remontant à Enée."[/i]
Jean Lydus, DE MAGISTRATIBUS. Milieu du VIe siècle.

Traduction: Latine dans l'Edition de Fuss; anglaise: T.F. Carney, John the
Lydian, On the Magistracies of the roman constitition (De Magistratibus)
Sydney, Coonado Press, 1971. Traduction française: Michel Dubuisson.
Annonyme Byzantin "Des Stratégiques". VIe siècle
Extrait: Description du Peristithidion:

"Les casques, les cuirasses et les jambières devait être suffisamment fortes
pour se préserver des blessures, tout en n’étant pas excessivement lourdes
pour éviter d’épuiser le soldat avant qu’il n’entre en action. Les armures
devaient offrir une protection non seulement en raison de la résistance de
leurs matériaux, mais également du fait de leur conception et de leur
confort. Il devait aussi y avoir un espace entre l'armure et le corps.
Celle-ci ne doit pas être portée directement sur les vêtements ordinaires,
comme certains le font , afin de diminuer le poids de l’équipement, mais sur
un vêtement d’au moins un doigt d'épaisseur . Il ya deux raisons à cela. Là
où il est en contact avec le corps, le métal dur, ne doit pas irriter, mais
doit épouser et envelopper confortablement le corps humain. En outre,
l'armure permet d’éviter aux missiles ennemis de toucher la chair grâce au
métal, à sa conception et à son confort, mais également parce que le métal
de l’armure est tenu loin de la chair. De ce fait pour que les matériaux
bruts n’irritent pas la peau, les soldats doivent porter un vêtement
rembourré sous ceux-ci comme nous le recommandons pour les cuirasses et les
autres équipements. L’épaisseur de l’habit rend également plus difficile aux
missiles de pénétrer ou du moins de pénétrer profondément dans le corps."

George T. Dennis, "Three Byzantine Military Treatises". Harvard University
Press.

"Institution V: Des préparatifs des armes.

(...) Il faut des armures qui descendent jusqu'au cou-de-pied , dont on
attache les différentes pièces par des courroies et des anneaux, ( avec
leurs étuis de cuir ?  ) . Il serait bon qu'elles fussent
toutes de mailles de fer, sinon on les fera de corne ou de peau de buffle
sèche -> hors propos mais très intéressant (  On aura des
soubrevestes pour mettre sous les cuirasses. Les corselets seront de fer, ou
d'autre matière comme il a été dit. On aura des casques entiers, des
bottines et des gantelets de fer, ou d'autre matière pour ceux qui en
manqueront ; des colerins de mailles de fer garnis en dedans de feutre, et
en dehors de lin -> métal entre feutre pour protection du corps et lin pour
protection du métal ) Au défaut de cuirasses de fer on y suppléera par
d'autres de nerfs qui seront garnies d'un double feutre . On pourra faire
aussi des casques de tissu de nerfs. On aura des casaques que le soldat
endosse par-dessus ses armes -> voir point 4 ; des fers à hameçon pour de
petites flèches, avec leurs étuis -> des plumbatae ??? ; des malettes, des
frondes, des grandes sacoches, des tubes à jeter du feu, des mèches, des
longes de cuir, des fers pour les pieds des chevaux, avec leurs clous, des
alènes, des limes, des fronteaux, des poitrinals et des colerins de fer ou
de cuir pour les chevaux." (...) .

Institution VI: De l'armure des fantassins et des cavaliers.

(...) Tous les fantassins seront vêtus d'une robe courte qui ne descendra
que jusqu'aux genoux -> notion de longueurs très relatives car pour nous,
jusqu'aux genoux est plutôt long , et auront, s'il est possible, la
soubreveste par dessus la cuirasse -> toujours point 4 . La chaussure ne
sera pas d'une forme pointue : il est à propos que la semelle soit garnie de
clous, ce qui est fort utile, surtout pour les marches. On ne leur permettra
pas de porter la chevelure entière; mais on les tondra, en ne leur laissant
que des cheveux très courts. (...)" -> hygiène

Leon VI le Sage ou le Philosophe "Institutons militaires". IXe-Xe siècle.
(Les institutions ou les Takitika sont de larges reprises du Strategikon de
Maurice et d'autres auteurs tel les simulacres d'Heraclius...)

Traduction de Joly DE MAIZEROY. 1859.
Voir texte intégral: http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... itaire.htm



Rudéricus : vie militaire et de camp

 

je porte un bonnet pannonien typique des soldats Romains au 4iéme (voir les tétrarques de Venise ci dessus)

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Actions sur le Limes

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La tortue (testudo)

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Ligne de bataille

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Bataille contre les germains (Limitis)

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Patrouille surprise

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Assaut d'un fortin

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Attaque du fortin au bélier

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Assaut contre la porte du fortin

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17 juin 2009

Rodoric en Franc-Mérovingien

Reconstitution du guerrier Franc-Mérovingien

 

Pour la reconstitution de l’équipement du guerrier franc chef de guerre (ou prince) le matériel archéologique est important. On pourrait citer la dernière exposition à Saint Dizier de tombes de princes ou chef de guerre.

 

L’équipement très riche de ces tombes est constitué en général de :  

-une épée richement décorée

-une hache asymétrique (Francisque)

- un bouclier avec umbo

-parfois un casque

-un scramasaxe

-céramiques , plaques boucles, pince à épiler….

-parfois un cheval est enterré à côté du guerrier (St Dizier , Tournai par exemple)

 

Cependant j’ai essayé de reconstituer un guerrier qui n’est ni le chef de guerre tout en étant un homme libre possédant de quoi s’équiper.

 Dans ce cadre les données sont moins abondantes que les riches tombes des princes et des chefs

 

Il est aussi difficile de prouver que le matériel funéraire est aussi un matériel utilisé pour les combattants : armes d’apparats, de prestiges même pour un guerrier qui n’est pas un chef de guerre ?

 

Les textes nous permettent aussi de croiser ces informations archéologiques

 Grégoire de tours par exemple nous dit que (Gesta Francorum) :

 

-         on affilait des haches , là les javelots locaux appelés Angon,

 

-         on réparait les boucliers brisés….

 

-          Ils ignoraient les protections pour la poitrine et les jambes et rares sont ceux qui combattent coiffés d'un casque

 

-         Très peu montent à cheval … accoutumés et mieux entrainés à combattre à pied et cela depuis des temps très anciens

 

Les guerriers Francs Mérovingiens sont donc des fantassins , peu protégés , portant le plus souvent un bouclier , une arme d’hast ( la framée) , une hache asymétrique (hache de jet) , un scramasaxe (la semi spatha ?) . 

 

La reconstitution est donc basée sur

 

-         un équipement léger

 

-         vêtement de lin et de laine avec bandes molletières des fantassins. Pas de fibules pour un statut de guerrier qui n’est pas un chef de guerre

 

-         bouclier , hache de jet , framée (Lance d’attaque)

 

-         un scramasaxe long de type semi spatha

 

-         aucune protection de corps ni de tête

 

 

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L’armée des francs

 

L’armée des Francs est une armée disciplinée car on ne peut conquérir un vaste royaume par la force sans un minimum d’organisation et de discipline.

 

La tactique est cependant brutale : elle vise à rompre les lignes adverses par un jet de haches et une attaque rapide du front ennemi . C’est une tactique à double tranchant . Si la charge réussit la ligne ennemi est rompue mais si la ligne n’est pas rompu les Francs perdent souvent comme en 554 à Casilinum.

 

La bataille de Casilinum (Capoue) est l’exemple typique d’une charge de 30000 Francs sur les lignes Byzantines de Narsés (20000 hommes). Les Francs réussissent  à rompre 2 lignes Byzantines mais se trouvent bloqués puis accablés par la cavalerie lourde et les traits des Byzantins sur leur flanc. Ils reculent en ordre puis finissent par se faire écraser par l’armée Byzantine . Il aura fallu une cavalerie de qualité (Hérules – Cataphractaires ) sur les flancs et un tacticien hors pair pour battre les Francs.

 

Maurice décrit aussi les Francs comme brutaux , aux tactiques primaires mais il conseille de ne jamais les affronter en début de campagne en batailles rangées mais de les démoraliser par une campagne longue faite au début d’escarmouches et de guérilla. Maurice estime donc comme important le risque d’affronter une armée Franque en début de campagne et avec un moral important.

 

Hache de Jet

 

Nous pensons que la hache de jet asymétrique est lancée juste avant le contact : elle permet selon moi de compenser le manque de protection de corps au contact en projetant un mur de fer pour ouvrir la ligne adverse.

 

Le guerrier franc utilise depuis sa plus jeune enfance cette arme de jet . Dans la nécropole de Bulles (Oise) une francisque pour enfant a même été retrouvée.

 

Cette arme disparaîtra à partir de la fin du 6 ième siècle.

Sa fabrication n’a rien de commun avec la métallurgie romaine. Elle est obtenue par de petites quantités de métaux soudés entre elles, le tranchant est obtenu par martelage ou soudure à froid.

 

 

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La francisque est lancée avant que le guerrier n’utilise sa framée( lance d’attaque)

 

 

La Framée

 

Cette reconstitution est une copie d’un modèle du musée du fer de Nancy : datation 500-550 après JC

 

 

Son utilisation la plus efficace est sûrement en prise comme l’hoplite pour frapper de bas en haut les parties non protégées de l’adversaire.

 

Le fer est à douille ouverte et assez long :

 

 

Détail du fer de la framée :

 

Longueur : 51 cm de longueur

 

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Le scramasaxe

 

La spatha (épée) est peu répandue chez les mérovingiens . Le guerrier Franc-Mérovingien possède une autre arme que l’on pourrait appeler semi spatha pour son utilisation au combat : le scramasaxe :

Sur ce modèle du VII ième siècle la longueur de la lame est de 57 cm et la largeur de 4 cm  (copie d’un scramasaxe du musée Denon).

 

Cette arme est à un seul tranchant (Tranchant rapporté)

 

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C’est une arme d’estoc assez redoutable

 

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Le guerrier Mérovingien portant un scramasaxe au VII ième pourrait ressembler à

 

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 Le bouclier

 

 

Le bouclier est d’utilisation courante chez les francs mérovingiens , en cela ils perpétuent la tradition du fantassin germain.

 

Le coût d’un bouclier et d’une framée est de 2 sous or ( Loi Ripuaire au titre XXXVIII, à l'article XII ). 

 

Le vêtement et le matériel civil

 

Lin et laine , sans fibule pour le statut de guerrier simple. Le manteau (ou Sagum) est retenu par un lien en cuir. Comme le guerrier possède un peu de revenu il possède outre son armement un ceinturon avec une plaque boucle assez simple et un galon autour de sa tunique .

 

Il possède une pince à épiler , des forces , un briquet pour le feu et de la céramique pour la vie courante .

 

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Conclusion

 

La reconstitution d’un guerrier Franc – Mérovingien est basée sur les sources écrites générales et le matériel archéologique funéraire. Elle a ces propres limites car le guerrier standard possédant un revenu suffisant pour porter un bouclier , une framée , un scramasaxe n’est pas totalement décrit ou enterrer avec tout son équipement.

 

Il est évident aussi que les protections de corps évoluent pendant les 2 siècles de 500 à 700 . Des blessures à la tête sont moins fréquentes dans les tombes : y a-t-il une utilisation plus importante des casques ? Il est pour le moment difficile de le prouver.

 

L’option prise a donc été d’équiper ce fantassin Mérovingien d’un équipement minimal sans protection de tête ,de corps et de jambes.

 

Il est suffisamment équipé pour représenter une typologie de guerriers qui permit aux francs et aux mérovingiens de conquérir un royaume très important .

 

Biblio succincte

 

-Grégoire de tours : histoire des francs

 

-P Perrin : peuplement en gaule à l’époque mérovingienne , CRAM tome XI

 

-P Perrin : ‘’ les Francs ‘’Armand collin

 

-Catalogue d’exposition ‘’Rome et les barbares’’ de Venise 2008

 

-Catalogue d’exposition ‘’du silex à la poudre’’ , musée Denon , Châlon sur Saône.

 

-Catalogue d’exposition ‘’nos ancêtres les barbares’’ de Saint Dizier

 

-A Broëz ‘’collections mérovingiennes de la société archéologique d’Avesnes ‘’ , mémoires tome XXXVI

 

-le stratégikon de Maurice

 

-HiM hors série N°4

 

 

 

 

 

 

28 février 2009

Rodoric en XV ième siécle

Rodoric en XV ième siécle

Mon armure fin XV ième

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Avec doublet armant

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Sources

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Avec plastron d'infanterie :1480 Bayerische Armeemuseum Ingolstadt

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En Hastier : Host du roy

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Costume civil

En civil sur un camp militaire : avec sur chausses et dagues Suisse.

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En civil :

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En civil avec doublet

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mon aumoniére

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En civil avec pourpoint doré en velours de soie

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Batailles

Folleville

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Tewkesbury

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Gerberoy

une fête réussie  la seconde à Gerberoy , entre amis et dans un cadre fantastique : le village de Gerberoy.
L'idée future serait de reconstituer la bataille de Gerberoy de 1435 entre Français et Anglais:

Au printemps 1435, la guerre de Cent Ans fait rage.

L'armée anglaise est dans le nord de la France. Elle tient la ville de Saint-Denis, au nord de Paris. Charles VII est roi de France. D'un côté, il négocie la paix avec le duc de Bourgogne Philippe le Bon, et d'un autre côté, il accentue sa pression militaire sur les Anglais.

Les évènements
En mai 1435, l'armée française conduite par Jean Poton de Xaintrailles et La Hire défait celle des Anglais, conduite par le comte d'Arundel. Dans la suite de cet évènement, le 1er juin 1435, Jean d'Orléans, comte de Dunois entre dans Saint-Denis, étape décisive vers Paris.

Gerberoy 2009

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Gerberoy 2010

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Host du Roy 2010

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4 février 2009

Rodoric en Miles XII ième siécle

Rodoric en Miles XII ième siécle

Equipement militaire : miles 12 iéme

ici en équipement 12 ième (type seconde croisade) aux couleurs d'Avesnes.
Sur le bouclier une illustration des armes comme décrit par le père Ménétrier .Dans son traité de l'art du blason édition de 1661 page 242 il donne la figure des blasons relevés par lui sur les pierres tombales du cloître de l'abbaye de Cluni , sur l'un des tombeaux on lit:
D Bouchardi milite...et sur l'autre Jacobus Bouchardi Miles.Chacune des épitaphes est accompagnée d'un écu gravé aux armes d'Avesnes :bandé d'or et de gueules de six pièces , traversé par une épée , marque de l'illustre et ancienne chevalerie.

Haubert complet (cotte de maille)

casque à nasal

Gambison (lin et crin végétal)

Ecu en amande aux armes d'Avesnes (cf çi dessus)

Bliaud de soie bleue doublé en lin rouge sous le gambison

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Fabrication du Gambison

Gambison en lin avec 4 kgs de crin végétal

les étapes

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ce gambison est cousu main . Les boudins sont bourrés au crin végétal

Des sources

Arles-StTrophime-Facade

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psautier de canterbury 1180-90

Enluminure fin 12ième.

A étudier pour l'équipement de cette fin de 12ième

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Citeaux 1109 , musée de Dijon.

miniatures : David contre Goliath

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Costumes par les sceaux

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Brioude-Saint Julien Miles 12 ième

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basilique de Vezelay

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Tenue civile

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Avec mon épée Gael Fabre

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sources

basilique de Vezelay

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Bataille de Malemort 1177

Contexte historique

Il s'agit de la période de la révolte des vassaux du roi d'Angleterre en particulier les Limousins.

Des troupes de Richard coeur de Lion sont dans la région depuis longtemps . Les dévastations engendrées par des troupes sans ressource ne font qu'augmenter le mécontentement de la population

C'est dans ce contexte que les grands seigneurs de la région (les Lastours ,de Chabanais , l'évêque et le vicomte de Limoges ..) interviennent avec l'appui de la population en armes contre les mercenaires , appelés d'un nom générique , les Brabaçons

Les Brabaçons sont battus à Malemort en 1177 et leur chef Guillaumes est tué.

Je vous invite à lire un texte écrit par l'ost de Montjoie sur les contexte et sur le déroulement de la bataille

http://www.batailledemalemort.org/PDF/Historique%20de%20la%20bataille.pdf

http://www.batailledemalemort.org/PDF/Cahier_des_charges_Batalha.pdf

En août 2008 j'ai participé a la première reconstitution de la bataille de Malemort

plus de renseignements sur

http://www.batailledemalemort.org/Accueil-franc.html

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Bataille de Malemort Août 2009

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25 janvier 2009

Rodoric : miles 10 iéme

Rodoric en Miles du X iéme siècle

mon équipement se base sur les sources suivantes

Lamellaire

Avant l'an mil cette protection se trouve à l'est de l'Europe ou au sud dans la zone trés proche de l'empire Byzantin.

c'est une protection adaptée aux traits puissants à longue distance

On en retrouve une source à l'époque carolingienne en France :

Ivoire du trésor de la cathédrale de Nancy

piece en ivoire carolingienne 9iéme représentant des hommes d'armes portant une lamellaire.
piece en ivoire du tresor de la Cathédrale de Nancy , representant des gardes du St sepulcre

merci au Goupil pour la photo

On peut voir sur un des gardes une protection de type ''lamellaire"

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La cotte de maille

c'est une protection qui a traversé les âges des celtes jusqu'à la renaissance

on peut la porter avec une armure lamellaire par dessus

Le casque

Casque type St Venceslas , 10 ième siècle.

casque à nasal rapporté et couvre nusque en maille.

Le culte de saint Venceslas dure depuis le Xe siècle et il reste vivant jusqu'à aujourd'hui parmi les Tchèques, un peuple des plus athées d'Europe. La statue de saint Venceslas au coeur de Prague est le témoin tacite des événements cruciaux de l'histoire tchèque. Saint Venceslas est représenté par d'innombrables oeuvres d'art et chanté par d'innombrables chorales.
Qui était Venceslas? Neuvième prince de la dynastie des Premyslides, il a consacré sa vie à la promotion de la nouvelle foi chrétienne introduite dans le pays en 863, par les apôtres byzantins Cyril et Méthode. Un prince éclairé qui a contribué à l'introduction de la culture occidentale, a réformé la jurisprudence et posé les fondements de la future cathédrale Saint-Guy. Un homme pieux qui aidait les nécessiteux et défendait les faibles. Le 28 septembre 929 ou 935, on ne le sait pas exactement, il a été assassiné à Stara Boleslav, à l'instigation de son frère aîné, Boleslav 1er le Cruel, auquel ce fratricide a ouvert la voie vers la prise du pouvoir.

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Epée carolingienne du Xème siècle .

Copie d'une épée retrouvée lors de fouilles dans la tombe d'un guerrier en Slovaquie.

photo prise sur le site d'Histoire vivante (il s'agit de cette épée que je porte)

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Boucliers

exemple de boucliers ronds lenticulaires

Livre des Maccabees

St gall , Xième

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Rodoric en équipement Xème : Equipement 1

avec lamellaire

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avec lamellaire et cotte de maille

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avec broigne et équipement de marche (ici à l'ost en marche)

l'équipement 10ième pour l'ost en marche:

épee , lance , javeline , bouclier rond , casque type St Venceslas, broigne , bandes molletiéres

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En civil

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Viollet le Duc parle de ceinture d'étoffe pour la période 800-1000.
on peut en voir assez rarement dans l'iconographie cf:
le psautier de charles le chauve
Bréviaire d'Alaric
prudence,poésie

Rodoric en équipement Xème : Equipement 2

En reprenant les Carmina du Xeme de St gall j'ai pris un bouclier sans umbo et une cerveliére simple :

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J'ai choisi une broigne (Brunia : vêtement et armatura) en soie et une armure d'écaille :

Le choix de la broigne se situe dans l'utilisation depuis l'antiquité et aprés l'époque carolingienne de porter un vêtement de type ''Gambison'' ou Thorachomacus .

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En civil :

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Tunique de laine et lin avec col à amigaut comme sur le psautier de St Gall (Saul )

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20 janvier 2009

Origine Et Diffusion De L'equipement Defensif Corporel En Mediterranee Orientale (IVe-VIIIe S). (Broché)

Origine Et Diffusion De L'equipement Defensif Corporel En Mediterranee Orientale (IVe-VIIIe S). (Broché)

Le livre de Damien Glad nous permet une synthèse et une nouvelle approche de l’armement défensif de la fin de l’empire Romain jusqu’à la période Carolingienne .

Ce sujet peu traité sera une source d’informations à ne pas manquer pour les chercheurs et aux archéologues les plus pointus ainsi que les amateurs et les reconstituteurs.

Damien Glad

Doctorant université Paris I Panthéon-Sorbonne, UMR 8167

Chercheur associé au Collège de France

Chargé de cours à l’école du Louvre

Vice-Président de la troupe des Herculiani (Fédération Gallia Antiqua)

Livre en Français

http://www.amazon.fr/Diffusion-Lequipement-Mediterranee-Orientale-Ive-viiie/dp/1407302469/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=english-books&qid=1254554259&sr=8-1-catcorr

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PREFACE

Dans le cadre de ses masters 1 et 2, brillamment soutenus à l’Université de Paris 1/Panthéon-Sorbonne en 2006 et 2007, Damien Glad s’est attaché à un sujet peu exploré jusqu’ici, en l’occurrence celui de l’origine et de la diffusion de l’équipement défensif corporel dans le monde proto-byzantin (IVe-VIIIe siècles).

De fait, à l’exception de la Mer Noire et des régions balkano-danubiennes, le matériel militaire romain tardif est demeuré très largement inédit et a été jusqu’ici peu étudié. En revanche, il a été davantage pris en compte dans le Barbaricum oriental, sans qu’on puisse cependant établir des parallèles significatifs avec l’Empire d’Orient. La plupart du temps, la documentation archéologique existante est demeurée inaccessible aux chercheurs occidentaux dans la mesure où la plupart des découvertes étaient publiées dans les langues nationales des pays d’Europe centrale et orientale qui leur étaient peu familières.

De façon exemplaire, Damien Glad est parvenu à surmonter ces difficultés documentaires et linguistiques. Il a ainsi réalisé un corpus - le plus exhaustif à ce jour - des armes défensives protobyzantines, tant dans l’Empire romain d’Orient que dans ses confins barbares. Ces armes ont été classées selon une typologie rigoureuse et leur datation a été révisée en tenant compte des classifications chronologiques les mieux étayées.

S’appuyant sur l’exemple des casques et des armures, Damien Glad a notamment pu démontrer, d’une part la continuité des traditions militaires romaines puis byzantines, et d’autre part l’impact considérable des technologies militaires du Bas-Empire romain  sur les peuples barbares voisins. Il a encore clairement établi que l’armement défensif était demeuré en usage dans l’armée romaine, puis byzantine, du IVe au VIIIe siècle. L’auteur a également étudié la question des influences orientales, iraniennes et steppiques, sur l’évolution des armes défensives romaines. La question des  types de matériaux, des techniques de fabrication et des ateliers de production trouve également sa place dans cet ouvrage très documenté et parfaitement illustré.

Si un certain nombre de questions ou d’interprétations demeurent encore en suspens et ne trouveront leur solution que par un élargissement de cette recherche, envisagée dans le cadre d’une thèse de doctorat, des acquis décisifs ont été obtenus part Damien Glad dont ce premier livre est désormais une référence obligatoire pour tous ceux qui veulent se pencher sur l’histoire des armes défensives dans le monde protobyzantins.

Michel Kazanski et Patrick Périn

Paris, 30 janvier 2008

TABLE DES MATIERES

PREFACE       4

Introduction      6

Ier partie : Historiographie de l’armement défensif corporel        10

I. L’armement défensif corporel d’après les auteurs antiques et médiévaux         11

A. L’armement défensif demeure très porté entre le IVe et le VIIIe siècle           11

1. La théorie de la désaffection de l’armement défensif aux Bas-Empire et au Haut Moyen-âge  11

2. La persistance du masque à visage et de la « lorica segmentata » ?     12

3. L’armement défensif des ennemis de l’Empire            13

B. Un armement défensif diversifié dont les témoignages archéologiques sont occasionnels          13

1. La description de nombreux types d’armement défensif         13

2. Les raisons de la rareté de l’armement défensif en contexte archéologique.     13

II. Une Historiographie focalisée sur des problématiques initiales            13

A. Origine et diffusion de l’armement défensif    13

1. L’Extrême-Orient, les steppes et le Proche-Orient     13

2. Le monde méditerranéen       13

3. Les civilisations européennes 13

B. Les techniques et les ateliers de fabrication    13

1. Les types de matériaux         13

2. Les techniques de fabrication            13

3. Les lieux de production         13

C. Des chrono-typologies hasardeuses  13

1. Les casques  13

2. Les armures  13

IIe partie : Chronotypologie de l’armement défensif corporel      13

I. Un armement en héritage : l’armement de la seconde moitié du IIIe s. à la première moitié du Ve s.     13

A. Origine immédiate de l’armement défensif tardif : l’exemple de Doura-Europos.         13

1. Le casque     13

2. Les armures  13

B. Typologie de l’armement défensif (seconde moitié du IIIe s. à la première moitié du Ve s.)     13

1. Les casques à crête et le casque lamellaire     13

2. La cotte de mailles    13

3. L’armure d’écailles, la cnémide et la manica  13

II. L’émergence de nouveaux équipements défensifs (à partir de la seconde moitié du Ve s.)      13

A. L’émergence des casques à « équerres »      13

1. Les casques à « équerres » droites    13

2. Les casques à « équerres » géométriques (Fig.8)       13

B. Le maintien des traditions et l’essor de l’armement lamellaire 13

1. La cotte de mailles et les éléments d’armures (Fig.8)  13

2. L’armure d’écailles et l’armure lamellaire       13

3. Le casque lamellaire (Fig.11)            13

IIIe Partie : Origine et diffusion de l’armement défensif corporel 13

I. Origine de l’armement défensif corporel         13

A. Origine des casques 13

1. Le casque à visage et le casque à crête          13

2. Le casque lamellaire et le casque à « équerres »         13

3. Les apports asiatiques ?        13

B. Origine des armures 13

1. La cotte de mailles    13

2. L’armure d’écailles   13

3. L’armure lamellaire   13

II. Diffusion de l’armement défensif corporel à l’époque médiévale         13

A. Le casque    13

1. Diffusion du casque lamellaire            13

2. Le casque à crête et le casque à « équerres »            13

B. L’armure      13

1. Diffusion de la cotte de mailles (Fig.20)         13

2. Diffusion de l’armure lamellaire (Fig.21)        13

Conclusion       13

Table des illustrations    13

Abréviations     13

Bibliographie    13

Annexe I : Catalogue    13

Annexe II : Cartes        13

Annexe III : Figures      13

Je vous invite donc à vous procurer ce livre et qui vous permettra  de sourcer votre équipement défensif ou simplement de vous plonger dans cette période de l’histoire peu connu mais immensément riche.

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