Rudéricus : Romain tardif IV ième Aprés JC
Rudéricus : Romain tardif IV ième
Descriptif de mon équipement Romain tardif iV iéme siécle , légion palatine ''Herculiani''
Casque Berkasovo 2 ( Thorkil)
Cingulum (ceinturon par Réchignac JM Ebert)
Scutum (bouclier) (de cannes et batons)
Thoracomachus (par Barbara )
Le thoracomachus
protection sous l'armatura(armure) , composée de cuir et plusieurs couches de lin (ici5) . A ce thoracomachus sont fixées des ptéruges
Rudéricus sans l'armatura
Thoracomachus en cuir marron et avec des ptéruges rouge: il s'agit d'un Thoracomachus léger d'officier
En tunique
Rodoricus, Primicerius (centurion primicier) commandant de la première cohorte des Herculiani. Le Primicier est le plus important des centurions et se trouve dans de nombreux corps militaires de prestige. Celui-ci peut se placer le cas échéant au nombre des officiers d'état-major, et commande en second juste sous le Tribun. A la bataille, il dirige un peu plus de 400 hommes en première ligne. Rodoricus est vêtu de la "paratura", l'uniforme d'apparat que celui-ci porte dans les grandes occasions; lors des cérémonies cultuelles de l'armée, en revue devant l'empereur et dans les grands espaces publics définis par les règlements impériaux et par la loi (forum, procès publique, au palais impérial, dans les grandes capitales...) - Voir Jean Lydus et le Code Théodosien - . A son niveau, sa tunique est nécessairement d'un blanc pur, et ses décorations, orbiculi et clavii sont à l'inverse des autres soldats de pourpre véritable. Les motifs pourraient être également rehaussés de fils d'or et d'argent. Ce Primicier est coiffé du bonnet pannonien qui, à l'époque romano-tardive chapeaute tous les militaires et même les empereurs. Celui-ci peut être de peau ou de feutre (Cynesius de Cyrène). Le baudrier et son Cingulum, le ceinturon exclusivement militaire sont ornés de raidisseurs, boucles et plaque-boucle d'argent et d'or avec pierre semi-précieuse enchassée et montés sur cuir rouge. De même l'usage de ces matières précieuses sont réglementés au fil du temps, et tous les militaires n'y ont pas accès. Les éléments du ceinturon sont originaire des environs de Trèves, et le couteau comme son fourreau est typique du limes rhénan entre la seconde moitié du IIIe siècle et le IVe siècle. Comme l'épée, la poignée est en ivoire, les ferrures en argent partiellement doré. De par son statut et la "solde" qui lui est versé, le Primicier gravite très haut au dessus du simple soldat...
Photos de Jean Marc Dutertre ( Copyright all rights reserved)
Rodoric en version centurion des Herculianis
sources
photos des tétrarques à Venise:Cuirasse et ptéruges , 4iéme siècle aprés JC
Casques Berkasovo II
casque Berkasovo 2 , fabriqué par Thorkil
Casque de parade et de combat daté du IV ième siécle (320 après JC): utilisé par la cavalerie et trés certainement par l'infanterie
Mon casque : photos de Thorkil . coque acier , forgé à la main et une couche de 0,3 mm en laiton
Inscription Iniana vicit : Licinius (ennemi de Constantin) vaincra
L'original
Photos du casque original
Ce type de casque était revêtu dune plaque d'argent dorée
Pour le mien nous avons utilisé du laiton
l'inscription sur un côté est encore bien visible (Licinius , ennemi de Constantin)
Cingulum (ceinturon)
le légionnaire Romain est trés fier de porter son ceinturon : c'est une pièce importante du costume civil et militaire
des photos de J M Ebert (Réchignac) , l'artisan qui les a réalisées:
Raidisseur
le mordant (qui fait pendre le bout du ceinturon)
La contre plaque
la boucle du cingulum (type Colchester)
Scutum (bouclier)
Bouclier avec l'épisème des Herculiani iuniores , légion palatine (Magister Militum Praesentalis I)
copie des épisémes (l'aigle de la Leg II Herculiani iuniores est reconnaissable)
mon scutum (bouclier)
Armatura: Lorica Hamata
Armatura : Lorica Hamata: armure de maille
Berkasovo II pour le casque
hasta (lance)
Epauliéres
Scutum (Bouclier) avec episéme (symbole) de la légion des Herculianis (un aigle)
Campagi (chaussures) de type Doura Europos
Bandes molletières
On peut voir la Spatha (épée) et le cingulum (ceinturon) et la plaque boucle de type Colchester ,des épaulières armées inspirées de la numismatique
Avec les cnémides (protection de tibia): jambières tardives type Kunzing-Alsace encore partiellement visible sur un des mosaiques du grand palais de Constantinople
de face
Armatura : Lorica Squamata
Lorica Squamata : Armure d'écailles
Equipement d'officier avec
-Lorica Squamata
-casque Berkasovo II
-Cnémides (protection de tibias)
Avec protection du bras droit : La MANICA
Avec casque de Coblence
Thoracomachus pour infanterie lourde:
texte :
XVI - Présentation du Thoracomachus.
Anonyme DE REBUS BELLICIS. Fin du IVe siècle.
Parmi toutes les inventions à usage militaire que les anciens, dans leur
prévoyance, ont élaborées pour la postérité, ils ont aussi présentés, contre
le poids et le frottement des armes, le thoracomahcus, étonnamment commode
pour soulager le corps. Car ce type de vêtement, confectionné en feutre , à
la mesure et pour protection de la poitrine humaine, a été conçu, sous
l'inspiration de la crainte et avec une ingéniosité magistrale, à partir de
laines douces ; Il évite d'abord, lorsqu'on le revet, que la cuirasse, la
cotte de mailles, ou leurs équivalents ne blessent les corps fragiles par
les frottement dus au poids, et permet d'autre part aux membres du
combattant ainsi vêtu de supporter leurs épreuves grâce à un tel allégement,
au milieu des dangers de la guerre et du mauvais temps. Et pour éviter que
le même thoracomachus, fouetté par la pluie, n'impose à son porteur une
charge alourdie, il conviendra d'en revêtir la surface de peaux de Lybie ,
bien façonnées à la mesure de ce même thoracomachus . Quand donc, comme nous
l'avons dit, il aura passé ce thoracomachus - qui tire son nom de
l'expression grecque désignant la protection du corps - quand en outre il
aura mis des "socques", c'est à dire des chaussures et des jambières
ferrées, coiffé le casque, serré à son coté le bouclier ou le glaive, et
qu'il tiendra bien en main ses lances, le soldat sera tout à fait armé pour
affronter le combat d'infanterie."
Annonyme Byzantin "Des Stratégiques". VIe siècle
Extrait: Description du Peristithidion:
"Les casques, les cuirasses et les jambières devait être suffisamment fortes
pour se préserver des blessures, tout en n’étant pas excessivement lourdes
pour éviter d’épuiser le soldat avant qu’il n’entre en action. Les armures
devaient offrir une protection non seulement en raison de la résistance de
leurs matériaux, mais également du fait de leur conception et de leur
confort. Il devait aussi y avoir un espace entre l'armure et le corps.
Celle-ci ne doit pas être portée directement sur les vêtements ordinaires,
comme certains le font , afin de diminuer le poids de l’équipement, mais sur
un vêtement d’au moins un doigt d'épaisseur . Il ya deux raisons à cela. Là
où il est en contact avec le corps, le métal dur, ne doit pas irriter, mais
doit épouser et envelopper confortablement le corps humain. En outre,
l'armure permet d’éviter aux missiles ennemis de toucher la chair grâce au
métal, à sa conception et à son confort, mais également parce que le métal
de l’armure est tenu loin de la chair. De ce fait pour que les matériaux
bruts n’irritent pas la peau, les soldats doivent porter un vêtement
rembourré sous ceux-ci comme nous le recommandons pour les cuirasses et les
autres équipements. L’épaisseur de l’habit rend également plus difficile aux
missiles de pénétrer ou du moins de pénétrer profondément dans le corps
Exemple : Tibérius avec une armatura lourde de 1ere ligne:
Légionnaire et le Vexilum
un honneur de porter le vexilum de la légion
Tibérius
Iconographie de légionnaires
Ravenne : légionnaire avec des braies larges , ptéruges et spatha
Stéle de Lepontius (IV iéme)
Arc de triomphe de Dioclétien ; le soldat de gauche porte une armure de maille et lautre à droite d'écailles
Sources écrites sur le légionnaire tardif
XIX - L'appareil militaire.
"Lorsque l'appareil militaire recherche les combats, pour qu'une foule
compact de soldats n'en affaiblisse pas l'efficacité dans la confusion des
rangs, le chef devra le disposer en trois formations espacées, de manière
que chacune de ces formations ne présente pas plus de deux mille hommes;
autrement la multitude compacte, entrainée à sa propre perte par l'abondance
de ses moyens, serait écrasée par ses forces même. Il conviendra cependant,
pour la traversée des étendues glacées , de munir les soldats de la
protection du Thoracomachus et de les armer de tous les autres équipements
défensifs conformes à ce qu'exige l'usage de leurs membres pour qu'ils
puissent à la fois supporter le froid et affronter les projectiles (...)"
Anonyme DE REBUS BELLICIS. Fin du IVe siècle.
Traduction: Groupe de recherche d'Histoire romaine de l'Unniversité des
Sciences Humaines de Strasbourg, sous la direction d'Edmond Frézouls. Texte
latin établi par E. A. Thompson. Révision par R.I. Ireland éditions et A.
Giardina. Texte intégral
Héléne Jouffroy, "Le De rebus bellicis, source d'histoire militaire?" Col.
Centre d'études romaines et Gallo-Romaines. Nouvelle série, N°26. "l'Armée
Romaine de Dioclétien à Valentinien Ier". Actes du congrès de Lyon. 2002.
Sous la direction de Yann Le Bohec et catherine Wolff. Diffusion De Boccard
2004.
"Livre I, 12, 3-6:
En temps de paix, ils (les soldats) s'enveloppaient dans des casaques de
peaux pendant des épaules aux mollets ; il en décoraient ce qu'on appelle
les podeônes - l'emplacement des pattes - Ils appelaient ces casaques
"globae", c'est à dire "dépouilles" car dépouiller se dit en latin globare.
4. La coutûme était que non seulement les soldats en armes, mais aussi les
généraux s'habillent de cette manière. 5. Les soldats d'aujourd'hui imitent
les barbares, qui en retour cherchent eux-même à les imiter; Seul font
exception les gardes du palais - on les appellent en latin [i]excubitores,
c'est à dire "gardes éveillés"; Tibère César fut le premier après Romulus a
utiliser ce système - Cet équipement s'est maintenu comme je l'ai dit, depuis
Romulus, son origine remontant à Enée."[/i]
Jean Lydus, DE MAGISTRATIBUS. Milieu du VIe siècle.
Traduction: Latine dans l'Edition de Fuss; anglaise: T.F. Carney, John the
Lydian, On the Magistracies of the roman constitition (De Magistratibus)
Sydney, Coonado Press, 1971. Traduction française: Michel Dubuisson.
Annonyme Byzantin "Des Stratégiques". VIe siècle
Extrait: Description du Peristithidion:
"Les casques, les cuirasses et les jambières devait être suffisamment fortes
pour se préserver des blessures, tout en n’étant pas excessivement lourdes
pour éviter d’épuiser le soldat avant qu’il n’entre en action. Les armures
devaient offrir une protection non seulement en raison de la résistance de
leurs matériaux, mais également du fait de leur conception et de leur
confort. Il devait aussi y avoir un espace entre l'armure et le corps.
Celle-ci ne doit pas être portée directement sur les vêtements ordinaires,
comme certains le font , afin de diminuer le poids de l’équipement, mais sur
un vêtement d’au moins un doigt d'épaisseur . Il ya deux raisons à cela. Là
où il est en contact avec le corps, le métal dur, ne doit pas irriter, mais
doit épouser et envelopper confortablement le corps humain. En outre,
l'armure permet d’éviter aux missiles ennemis de toucher la chair grâce au
métal, à sa conception et à son confort, mais également parce que le métal
de l’armure est tenu loin de la chair. De ce fait pour que les matériaux
bruts n’irritent pas la peau, les soldats doivent porter un vêtement
rembourré sous ceux-ci comme nous le recommandons pour les cuirasses et les
autres équipements. L’épaisseur de l’habit rend également plus difficile aux
missiles de pénétrer ou du moins de pénétrer profondément dans le corps."
George T. Dennis, "Three Byzantine Military Treatises". Harvard University
Press.
"Institution V: Des préparatifs des armes.
(...) Il faut des armures qui descendent jusqu'au cou-de-pied , dont on
attache les différentes pièces par des courroies et des anneaux, ( avec
leurs étuis de cuir ? ) . Il serait bon qu'elles fussent
toutes de mailles de fer, sinon on les fera de corne ou de peau de buffle
sèche -> hors propos mais très intéressant ( On aura des
soubrevestes pour mettre sous les cuirasses. Les corselets seront de fer, ou
d'autre matière comme il a été dit. On aura des casques entiers, des
bottines et des gantelets de fer, ou d'autre matière pour ceux qui en
manqueront ; des colerins de mailles de fer garnis en dedans de feutre, et
en dehors de lin -> métal entre feutre pour protection du corps et lin pour
protection du métal ) Au défaut de cuirasses de fer on y suppléera par
d'autres de nerfs qui seront garnies d'un double feutre . On pourra faire
aussi des casques de tissu de nerfs. On aura des casaques que le soldat
endosse par-dessus ses armes -> voir point 4 ; des fers à hameçon pour de
petites flèches, avec leurs étuis -> des plumbatae ??? ; des malettes, des
frondes, des grandes sacoches, des tubes à jeter du feu, des mèches, des
longes de cuir, des fers pour les pieds des chevaux, avec leurs clous, des
alènes, des limes, des fronteaux, des poitrinals et des colerins de fer ou
de cuir pour les chevaux." (...) .
Institution VI: De l'armure des fantassins et des cavaliers.
(...) Tous les fantassins seront vêtus d'une robe courte qui ne descendra
que jusqu'aux genoux -> notion de longueurs très relatives car pour nous,
jusqu'aux genoux est plutôt long , et auront, s'il est possible, la
soubreveste par dessus la cuirasse -> toujours point 4 . La chaussure ne
sera pas d'une forme pointue : il est à propos que la semelle soit garnie de
clous, ce qui est fort utile, surtout pour les marches. On ne leur permettra
pas de porter la chevelure entière; mais on les tondra, en ne leur laissant
que des cheveux très courts. (...)" -> hygiène
Leon VI le Sage ou le Philosophe "Institutons militaires". IXe-Xe siècle.
(Les institutions ou les Takitika sont de larges reprises du Strategikon de
Maurice et d'autres auteurs tel les simulacres d'Heraclius...)
Traduction de Joly DE MAIZEROY. 1859.
Voir texte intégral: http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... itaire.htm
Rudéricus : vie militaire et de camp
je porte un bonnet pannonien typique des soldats Romains au 4iéme (voir les tétrarques de Venise ci dessus)
Actions sur le Limes
La tortue (testudo)
Ligne de bataille
Bataille contre les germains (Limitis)
Patrouille surprise
Assaut d'un fortin
Attaque du fortin au bélier
Assaut contre la porte du fortin